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Grande Révolution Domestique Guise
Comment occupons-nous nos espaces de vie, comment occupons-nous notre temps, que faisons-nous de nos corps ?
En retournant les questions d’intériorité et de domestication, l’exposition Grande Révolution Domestique – Guise explore la manière dont des pensées architecturalement utopiques ou réformatrices se sont diffusées dans l’imaginaire artistique contemporain tout en ayant un impact dans l’organisation sociale.
À partir d’une cinquantaine d’œuvres, GRD-Guise envisage les perspectives d’émancipation des individus, des femmes en particulier, par la réforme de leur cadre de vie domestique et de leur cadre de travail et tente de donner corps et lieu aux utopies.
Avec les œuvres de :
Ignasi Aballi, Carla Accardi, Laure Albin-Guillot, Martha Araùjo, Miriam Bäckström, Per Barclay, Yto Barrada, Nina Beier, Ursula Biemann, Olga Boldyreff, Cosima von Bonin, Monica Bonvicini, Angela Bulloch, Anne Collier, Marguerite Duras, Ruth Ewan, Anne-Valérie Gasc, Daiga Grantina, Ali Hanoon, Mierle Laderman Ukeles, Laure Limongi, Judy Linn, Anna Maria Maiolino, Josephine Meckseper, Marge Monko, Cynthia Montier, Ciprian Muresan, Janine Niepce, PEROU, Justine Pluvinage, See Red Woman’s Workshop, Elodie Pong, Martha Rosler, Joëlle Tuerlinckx, Deborah Turbeville, Ghislaine Vappereau, Nil Yalter et Nicole Croiset...
Urbanités Contrefactuelles
Symposium
Familistère de Guise / Aisne
1er et 2 mars
VENDREDI 1ER MARS
9h30 - Ouverture du Symposium
Sally Bonn, Lise Lerichomme, Julia Ramirez-Blanco
Frédéric Panni (conservateur en chef du patrimoine, directeur du Familistère de Guise)
Le Familistère de Guise, un contre-lieu
10h30 – 13h - Temporalités contrefactuelles
Modération : Sally Bonn & étudiants UPJV
Clémentine Henriot, Paysagiste et enseignante à l’École d’architecture de Marseille-Luminy
Sylvain Maestraggi, Philosophe, Photographe, Paris-Marseille
Habiter le Grand Vide
Florent Perrier, Enseignant-chercheur en esthétique, Université Rennes 2
Greffes illicites sur l’existant : enter l’utopie présente sur un passé en pièces
Anne-Valérie Gasc, Artiste, Chercheuse, ENSAMarseille
Homotopies
Madeleine Sallustio, Doctorante FNRS, Laboratoire d’Anthropologie des Mondes Contemporains, Université Libre de Bruxelles
Maïté Maskens, Chargée de cours, Université Libre de Bruxelles, Campus UCharleroi
Anthropologie et immanence: appréhender l’utopie par les temporalités
15h30 – 17h - Corporéités contrefactuelles I
Modération : Lise Lerichomme & étudiants UPJV
Alex Martinis Roe, (Artiste, Chercheuse, Canberra, Australian National
University) (en anglais, par skype)
To become two: propositions For Feminist collective practice
Annie Metz, Directrice de la Bibliothèque Marguerite Durand, Paris
Femmes, féminisme et représentations dans les collections photographiques de la bibliothèque Marguerite Durand
Thomas Bouchet, Historien, Unil, Lausanne
Évanescences 1832
17h – 17h15 : pause café
17h15-18h45 - Corporéités contrefactuelles II
Modération : Lise Lerichomme & étudiants UPJV
Justine Pluvinage, Artiste, Lille
Bleuromancie
Rachele Borghi/Zarra Bonheur, Géographe, Paris Sorbonne IV
Incarner les mots, incorporer la recherche, lui donner (son) corps : une expérience d'hackerage du savoir à travers le corps
19h30 : Séance plénière : L'hospitalité qui vient
Sébastien Thiéry, Politologue, co-fondateur du PEROU - Pôle d’Exploration des Ressources Urbaines
Une cartographie de la 36001èmecommune de France
SAMEDI 2 MARS
9h30 – 11h Territoires contrefactuels I
Modération Julia Ramirez Blanco & étudiants UPJV
Caroline Ibos, Politologue, Université Rennes 2
Longue vie à la reine morte. Mary Sibande et les domesticités contrefactuelles
Joëlle Zask, Philosophe, Université de Provence
Domestique, public, privé
Bina Choi, Curatrice, Amsterdam
From Grand Domestic Revolution to Working for the Commons
11h00 – 11h15 : pause café
11h30 – 13h30 - Territoires contrefactuels I
Modération Julia Ramirez Blanco & étudiants UPJV
Fabienne Quéméneur, ANPU, Agence Nationale de Psychanalyse urbaine, Rouen
Introduction à la psychanalyse urbaine
Eugénie Denarnaud, Artiste, Paysagiste, Versailles
Le lien à la terre, et jardins pirates, Paysage comme matériau expérimental.
Suspended Spaces, Eric Valette / Daniel Lê, Collectif d’artistes, Paris
Quelques jours à Fordlândia
Programme détaillé du symposium en pdf
GRANDE REVOLUTION DOMESTIQUE - GUISE
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L'exposition GRD-Guise est construite autour d’une activation locale de The Grand Domestic Revolution Goes On, projet collectif porté par la commissaire d’exposition Binna Choi en 2010 au centre d’art CASCO à Utrecht et ayant été présenté dans six localités jusqu’à aujourd’hui (Londres ; Derry- Londonderry ; Ljubljana ; Stockholm ; Malmö ; Milan).
Ce projet est fondé sur un questionnement de l’héritage de l’ouvrage The Grand Domestic Revolution de Dolores Hayden, édité par le MIT en 1981, qui rendait compte des innovations architecturales pensées par des femmes à partir du milieu du XIXesiècle dans une perspective de transformation sociale (cuisines collectives, crèches, appartement-hôtel...).
L’exposition était alors organisée autour d’une bibliothèque construite spécifiquement pour l’occasion et de multiples rencontres, échanges, débats et ateliers menés par des artistes en collaboration avec des associations locales, des architectes, des chercheurs et des travailleurs domestiques. Initialement, ce projet est à la fois un projet de recherche, une bibliothèque, un lieu de rencontre, une exposition et l’activation de situations performatives.
GRD-Guise croise cette volonté initiale avec une pensée de l’héritage du Familistère sur les imaginaires notamment artistiques.
Ainsi, au cœur de ce bâtiment chargé de sa double dimension utopique et domestique, et à travers les œuvres d’artistes contemporains et de documents historiques, sont mises en évidence les questions liées au travail (autour des gestes, des outils et des postures ou sur le salaire domestique), à la domesticité et à ses formes alternatives, mais aussi aux corps, aux temporalités et aux territoires contrefactuels.
L’exposition, qui rassemble œuvres contemporaines et documents historiques, est construite autour d’emprunts auprès de collections distinctes, celles du FRAC Grand Large à Dunkerque, celles du FRAC 49°Nord 6°Est à Metz, du Frac Centre-Val de Loire et celles de la Bibliothèque Marguerite Durand à Paris.
Elle s’accompagne de rencontres avec des artistes et activations durant les week-ends.
Dossier de presse à télécharger
Familistère de Guise
Place du Familistère 02120 GUISE
EN TRAIN
Des navettes sont prévues, sur réservation, à partir de la gare de Saint-Quentin pour l’aller et le retour les 1er et 2 mars :
∆ 1er et 2 mars matin : prise en charge par le car vers le Familistère à 9h00
Lille – Saint-Quentin : 7h06 – 08h57
Paris – Saint-Quentin : 7h19– 08h32
Amiens – Saint-Quentin : 7h49 – 8h45
∆ 2 mars après-midi : prise en charge par le car vers le Familistère à 14h00
Lille – Saint-Quentin: 12h06 - 13h58
Paris – Saint-Quentin: 12h15 - 13h32
Amiens – Saint-Quentin: 12h49 - 13h45
∆ Départ du Familistère de Guise à 19h00 le vendredi 1er, 17h30 le samedi 2
Saint-Quentin – Amiens : vendredi 1er : 19h46 – 21h52 / samedi 2 : 18h24 – 20h03 ; Saint-Quentin – Paris : vendredi 1er : 19h46 – 21h26 / samedi 2 : 18h24 – 19h41,
Saint-Quentin – Lille : vendredi 1er : 19h51 – 22h19 / samedi 2 : 18h16 – 20h59
Réservation : grd.guise@gmail.com
EN VOITURE
Saint-Quentin > Guise : 25 km par D1029
Laon > Guise : 41 km par D4 puis D946
Amiens > Guise : 104 km par A29 puis A26 puis D1 puis D1029
Reims > Guise : 93 km par A26 puis N2 puis D946
Lille > Guise : 110 km par A23 puis D649 puis D934 puis D946
Paris > Guise : 186 km par A1 puis A29 puis A26 puis D1 puis D1029
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